Dès
le ONE NIGHT dejavu, en 2007, il faut
bien dire que secrètement tout le monde attendait un nouvel album
de LUNA SEA. Il aura fallu la fin du REBOOT pour
qu'ils se sentent prêts à travailler à nouveau ensemble et deux
ans pour finaliser A WILL (une volonté).
La pochette pourrait d'ailleurs nous y faire penser tant les fleurs
aux couleurs sombres semblent celles d'une couronne mortuaire.
Ce 8e album original comprend onze morceaux dont
quatre ont été les faces A des singles sortis précédemment. L'ordonnancement
de cet album rock est particulièrement bien réussi mêlant harmonieusement
les morceaux déjà sortis et inédits. L'un après l'autre il semble
être lié les uns aux autres nous racontant l'histoire de la renaissance
du meilleur groupe de rock Japonais, de Anthem of Light
qui ouvre sur la lumière de l'espoir à Grace
au rythme peu commun pour son auteur J . Les morceaux nous ramène
dans les jeunes années du groupe tel Metamorphis
qui embrase l'album.
Comme toujours, LUNA SEA a mis la barre haute pour
produire une musique de qualité tout en prenant du plaisir à enchanter
à ses fans. Les cinq membres du groupe possèdent toujours la même
fougue avec une technique qui s'est affinée au fil des années. La
partie batterie de Shinya est particulièrement
rapide et maîtrisée, comme la basse de J et les
deux guitares de SUGIZO et INORAN
qui résonnent et sonnent rock. Même si on peut regretter que RYUICHI
ne groove pas vraiment comme un chanteur de rock, il n'en reste
pas moins un chanteur de premier classe.
Et puis si cet album est les «dernières volontés» du groupe, une
chose est sûre LUNA SEA meurt en beauté, mais évidemment ce n'est
pas ce que je souhaite, bien au contraire.
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